Gnaman ni Sôrô ani Kènèya

Un modèle local, circulaire et produisant aucun déchet pour atténuer les menaces climatiques et environnementales, améliorer la gestion des déchets et créer des moyens de subsistance durables pour les femmes et les jeunes.

Selon l’OMS, les risques environnementaux contribuent à la mort d’un enfant sur 4.
Dans les communautés périurbaines, l’absence de pratiques de gestion des déchets et de services d’assainissement, la pollution de l’air et l’eau stagnante peuvent entraîner des infections respiratoires, des maladies diarrhéiques et le paludisme – trois des quatre principales causes de mortalité chez les enfants. Ces communautés sont également en première ligne du changement climatique.
Pour mieux comprendre les attitudes et les normes sociales des communautés en matière de santé environnementale et de gestion des déchets, l’équipe Mali Health a passé un an à s’entretenir avec les membres de la communauté et à collecter des données.
Nous avons interrogé plus de 550 résidents de communautés périurbaines, et voici quelques-unes de leurs réflexions :
- 72 % pensent que les déchets plastiques devraient être recyclés
- 87 % considèrent la gestion des déchets plastiques comme un défi majeur
- 54 % considèrent la pollution des sols et de l’eau et la dégradation de la biodiversité comme un problème.
- 48 % estiment que les déchets communautaires sont une source de maladies
- 96 % ont affirmé que des emplois générateurs de revenus dans le domaine de l’assainissement amélioreraient l’environnement et les taux de chômage.
Dans les communautés périurbaines, il y a également un manque de moyens de subsistance fiables et durables, plus de 90 % des familles vivant du secteur informel et vivant dans la pauvreté.
LA SOLUTION AXÉE SUR LA COMMUNAUTÉ
En partenariat avec trois communautés périurbaines – Sikoro, Sabalibougou et Kalabambougou – nous travaillons à adapter un modèle circulaire et sans déchets pour répondre aux menaces environnementales et climatiques en créant des moyens de subsistance locaux et durables pour les femmes et les jeunes à chaque étape du processus, en :
-
- Gestion des déchets par la réduction et le tri
- Compostage des déchets organiques
- Recyclage des déchets plastiques
- Collecte et enlèvement d’autres déchets
- Jardinage urbain
- Réutilisation créative des plastiques

Le projet Gnaman ni Sôrô ani Kènèya se déploie en trois phases :
Phase 1 (2022)
Nous avons mené cinq études avec des membres de la communauté, des partenaires et des parties prenantes qui éclairent la façon dont le projet prendra forme, y compris une analyse de la composition des déchets, une analyse des parties prenantes, un audit de la marque des déchets, une analyse des normes sociales et une analyse de la chaîne de valeur du plastique.
Phase 2 (2023- présent)
La phase 2 implique un engagement communautaire approfondi, des discussions et une écoute sur la gestion des déchets, la pollution plastique, les moyens de subsistance et les thèmes du projet GSK à Sikoro, Kalabambougou et Sabalibougou.
Phase 3 (début 2024)
Commencera le lancement des activités d’économie circulaire qui constituent le cœur du modèle. Nous commencerons par les coopératives de jardinage et de compostage, puis nous ajouterons les composantes de recyclage et de réutilisation du plastique en partenariat avec des organismes locaux.
Une collaboration ouest-africaine
Gnaman ni Sôrô ani Kènèya est une adaptation du Projet de Communauté Durable, un modèle développé par l’Organisation de la Jeunesse de l’Afrique Verte (GAYO).
Notre travail a commencé en 2021 sous la forme d’un échange d’apprentissage entre nos deux organisations, lorsque des membres de notre équipe sont allés visiter leurs sites au Ghana, et nous avons accueilli une délégation de l’équipe de GAYO à Bamako. Ensemble, nos équipes ont collaboré pour élaborer un plan d’adaptation du SCP à Bamako.

IMPACT
Nous avons travaillé en étroite collaboration avec des dizaines de partenaires tout au long de la conception et du développement du projet GSK afin d’évaluer non seulement sa faisabilité, mais aussi son impact potentiel.
Les partenaires du projet sont les suivants :
- La Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DNACPN)
- La Direction Régionale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DRACPN) de Bamako
- Gouvernements locaux des Communes I, IV, V
- Comités de développement de quartier
- Associations et groupes de femmes
- Associations et groupes de jeunes
- Associations professionnelles
- Familles et ménages
En travaillant ensemble, nous estimons que le projet GSK aura les résultats suivants :
150 tonnes
des déchets seront désormais collectés, par communauté, par an
80 %
de ces déchets ont de la valeur et seront utilisés dans des activités de compostage, de recyclage et de réutilisation
166,376
habitants des communautés périurbaines directement touchés par l’amélioration de la gestion des déchets
36
Des emplois à temps plein dans la gestion des matières résiduelles créés par 3 nouvelles entreprises
MISES À JOUR
Améliorer les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire en réduisant les déchets organiques
Le projet Gnaman ni Sôrô ani Kènèya est entré dans sa troisième phase. Les femmes et les jeunes de trois communautés périurbaines construisent une économie circulaire et locale conçue pour créer des moyens de subsistance durables et pour...
Collecte de données et de déchets pour Gnaman ni Sôrô ni Kènèya
Voici des extraits écrits par Adam Aicha Hanne, une étudiante en MPH – PharmD qui a passé son stage d’été à travailler avec l’équipe Mali Health à Bamako. Elle a travaillé sur le projet Gnaman ni Sôrô ni Kènèya avec le département de...

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